Études supérieures

Etudes supérieures
 
La préservation de son capital santé est une donnée à prendre en considération avant, pendant et après les études.
 
Le choix des études
 
Il doit correspondre aux aspirations du jeune et être compatible avec son état de santé, ses compétences et le marché du travail.
 
-  Chaque situation est propre à chacun, la maladie revêt des formes diverses et le médecin qui vous suit est le plus à même de connaître les contre-indications précises.
 
- Les risques sont potentiellement présents parfois dès les études elles-mêmes, parfois seulement dans l’exercice du métier.
 
- il faut prendre en compte les habitudes sociales liées à l’exercice de certains métiers : flexibilité des horaires, habitudes liées aux repas (repas bâclés ou au contraire trop importants, …)
 
Penser aux questions pratiques comme le lieu de formation,  le temps de transport ,  la nécessité ou non d’un logement étudiant et l’emploi du temps : nombre d’heures de cours, quantité de travail à fournir à la maison ou en bibliothèque par semaine.
 
L’aménagement des études
 
Conformément aux dispositions de la Loi Handicap du 11 février 2005, les établissements d’enseignement supérieur ont l’obligation d’inscrire et d’assurer la formation [des étudiants handicapés] en mettant en œuvre les aménagements nécessaires à leur situation dans l’organisation, le déroulement et l’accompagnement de leurs études.
 
A partir des besoins exprimés auprès du service concerné, des aménagements pourront se mettre en place (modalités de la récupération des cours en cas d’absence, les aménagements d’horaires, d’examens, d’examens blancs…) Les aides et les aménagements sont décidés en concertation entre le médecin de la médecine préventive ou son homologue, l’équipe pédagogique et administrative et l’étudiant lui-même.
 
A qui s’adresser :
 
• Pour les Universités, le Chargé d’accueil de la mission handicap coordonnera les actions utiles en collaboration avec les équipes de médecine préventive et pédagogiques. (cf. Charte Université Handicap)
• Pour les grandes écoles, un réseau de « référents grandes écoles/handicap » a pour objectif d’améliorer l’accueil et l’accessibilité des étudiants en situation de handicap.
• Pour les formations en lycée (BTS), les formations dépendent de l’enseignement supérieur mais les établissements dans lesquelles elles sont assurées dépendent de l’enseignement secondaire. Le PAI  est donc encore possible.
L’association Droit au savoir travaille activement pour la scolarisation et de l'insertion professionnelle, pour les jeunes personnes en situation de handicap à partir de 16 ans.

Travailler en même temps que suivre ses études ? Pourquoi pas. Mais il est conseillé de dialoguer avec le CRCM pour mesurer les conséquences sur l’état de santé d’un tel projet.
 
Pour le logement et la restauration, contacter le centre régional des œuvres universitaires et scolaires (CROUS).
 

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